je veux encore rouler des hanches,

je veux me saouler de printemps

je veux m'en payer des nuits blanches

à cœur qui bat, à cœur battant

avant que sonne l'heure blême

et jusqu'à mon souffle dernier

je veux encore dire "je t'aime"

et vouloir mourir d'aimer

Barbara

mardi 5 mai 2020

Kenneth Cook : La bête

     Dans le bush australien un cochon sauvage détruit la campagne et sème la panique chez les habitants. Traquée par plusieurs paysans, capturée, la bête réussit à s'enfuir en blessant grièvement un homme.
     Sa corpulence est énorme, gigantesque, sa tête monstrueuse munie de défenses effrayantes  donnent à cet animal des allures de monstre doté d'une intelligence diabolique.
     Treval un scientifique et son fils Mickael accompagnés par une jeune pilote très douée vont mener un combat pour chasser et tuer cet animal, véritable phénomène, qui épie guette et traque ses poursuivants.
     Un livre haletant dont l'absence de paragraphe entraîne le lecteur dans une aventure sans pause.
     C'est bien mené jusqu'à la dernière ligne.
     Je ne suis pas une grande passionnée des livres avec des animaux mais Kenneth Cook décrit ici une nature sauvage souvent hostile avec une poursuite fiévreuse qui m'a emballée.
     Les animaux féraux, c'est à dire les animaux domestiques abandonnés ou retournés à l'état sauvage, causent de grands dégâts dans l'éco-système australien.
     Dans ce roman, l'auteur nous décrit un animal presque humain menant un combat contre l'homme civilisé.
     Les personnages sont intéressants. Les rapports entre le père et le fils mais aussi la jeune pilote et son fils sont authentiques.
     Un livre d'aventures qui tient en haleine, une façon de découvrir ce grand auteur australien disparu en 1987 dont les livres remplis d'humour et de bush ont été découverts et traduits en France bien tardivement.
Kenneth Cook - La bête - Editions Autrement - Traduit de l'anglais Pierre Brévignon - Parution 2014  - 270 Pages - 19 €