Mercedes Montalvo a quitté l'Espagne pour fuir la misère et un père violent et alcoolique et une mère battue, qui enchaîne les grossesses. Elle a seize à peine quand elle gagne Paris son bébé sous le bras.
Commence alors la galère, les petits boulots et la vie d'une mère célibataire dans une ville où elle ne connaît personne.
Une vie qu'elle consacre à son enfant Iberio, "pour qu'il n'oublie pas d'où, il vient", une vie sans homme faite de travail. Mercédès est consciencieuse, et elle décroche une place de concierge dans un immeuble du 16ème.
Y vivent un peintre célibataire à la gloire déclinante, un médecin coureur de jupons, une vieille voisine un peu trop curieuse. Un petit monde pour lequel travaille Mercedes et qui respecte cette jeune femme travailleuse, sérieuse et courageuse.
C'est le quotidien d'un immeuble huppé où l'art s'invite dans la personnalité d'un peintre revenu de tout sauf de l'amour éperdu qu'il éprouve pour la trop jolie concierge.
C'est aussi l'amour absolu d'une femme pour son enfant et d'un secret de famille.
Le secret est révélé à la fin et donne un peu plus de consistance au personnage de Mercédès et à ses choix de vie, rendant le récit plus palpitant.
Un roman sympathique mais sur lequel je suis restée parfois en dehors malgré des personnages fouillés, des thèmes intéressants, comme la création artistique.
L'histoire reste une succession de faits anecdotiques, mais c'est juste mon avis.
David Zukerman - Iberio - Editions Calmann-Levy - Parution Mars 2021 - 450 Pages -18.90 €
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