La construction littéraire est originale et surprenante. Autant de tiroirs à ouvrir, autant de jeux de miroirs vont permettre à l'auteur de réaliser un autoportrait saisissant, parfois comique, parfois surprenant en tout cas plus humain.
C'est l'histoire de Jed, artiste qui devient célèbre après avoir rencontré et perdu une jeune femme russe, Olga. Il deviendra ou essaiera de devenir l'ami de l'écrivain Houellebecq, retiré en Irlande rangé et revenu de tout pour disparaître complètement. Le lecteur croise la route du père de Jed, d'un inspecteur de police sans enfant mais père d'un bichon. Enfin tout l'univers de l'auteur est là. Il aborde comme un sociologue tous les problèmes de notre société d'une façon magistrale : l'art, l'argent, l'amour (jamais là quand il faut), la vieillesse, la fin de vie, la solitude enfin tous les murmures de la vie.
Si l'on croise des "people"après tout pourquoi pas ? Ils sont vus partout par des millions de personnes.
C'est un livre sombre avec un humour un peu acide parfois, Houellebecq le confirme , comme ses héros qui représentent des portraits de l'auteur (Jed, le père même le chien "Michou") il est loin du monde et de ses griffes. Il se veut plus calme (crise de la cinquantaine ?) et n'attend plus rien.
J'ai préféré le ton plus percutant et dérangeant de son roman "Les particules élémentaires", c'était un livre très audacieux.
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