L'écriture sublime de l'auteur nous laisse approcher sans pouvoir les saisir, des personnages se mouvant dans un univers souvent froid et glauque.
L'humanité y est désespérante et sans issue et les hommes se ressemblent tellement dans leur abîme qu'ils donnent froid dans le dos.
Le ton est donné et chaque nouvelle nous propose avec un mélange de mélancolie, de froideur et d'émotion une variation sur le temps.
Une chambre d'hôtel à Vérone, un oiseau mort dans sa cage, une jeune fille au pair un peu trop effrontée, un accident de cheval sont les thèmes sur lesquels Salter va développer sa mélodie.
Dans Crépuscule, la grande solitude de Mrs Chandler devant son plombier qui retourne chez sa femme est résolument dramatique.
"...C'était une femme qui avait un certain style de vie. Elle savait donner des dîners, s'occuper des chiens, entrer dans un restaurant......D'incomparables habitudes, pourrait-on dire. C'était une femme qui avait lu, joué au golf...qui avait de jolies jambes. C'était une belle femme dont personne ne voulait plus".
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