En Août 1944, Saint Malo reste encore un bastion allemand. Des tracts pleuvent sur la cité corsaire prévenant les habitants de la prochaine attaque des bombardiers américains.
Le pilonnage sera destructeur mais la ville libérée.
Dans la maison de son oncle Etienne où elle s'est réfugiée avec son père en 1940, Marie-Laure, jeune aveugle de 16 ans se cache dans une armoire avec un fonds spécial. Rentrée dans la résistance avec son père qui s'est fait arrêté, elle aide son oncle à envoyer des messages à l'aide d'une radio cachée au grenier.
De son côté, Werner, soldat allemand spécialiste des transmissions radio est chargé de traquer les résistants.
C'est pendant cette journée décisive que nos héros vont se rencontrer une seule fois pour se perdre à jamais.
Le récit habilement mené par des chapitres très courts, remonte le temps et alterne l'histoire des deux protagonistes.
Partant de 1934, les flash back donnent un rythme soutenu et situent les héros dans leurs vies au même moment, en Allemagne pour Werner et en France pour Marie-Laure.
Werner, jeune allemand aux cheveux blancs, orphelin et génie des transmissions radio, sera remarqué par la Werhmacht. Recruté dans une école d'élite qui lui évitera de finir dans la mine comme son père, il fera partie de cette jeunesse prise dans la barbarie hitlérienne.
Marie-Laure vit à Paris avec son père, serrurier au Muséum d'Histoire Naturelle. Devenue aveugle, il fera tout pour la protéger et la rendre indépendante.
Avec une histoire magique de diamant bleu appelé le Sea of Flame, dans les jardins du Muséum d'Histoire Naturelle ou dans la cité malouinne livrée au crépuscule, le lecteur assiste à la marche de l'histoire hantée par le Clair de Lune de Debussy.
Car ce qui fait la force de ce récit c'est le choix qui est donné à chacun de faire de sa vie une mélodie.
C'est le questionnement face à la violence et à la haine et à ces rencontres qui restent uniques et durables.
Un roman qui se lit facilement, un style fluide, simple, un peu trop facile pour un prix que j'aurais aimé plus complexe.
Mais le livre reste lumineux même si parfois il frôle le mélo.
La construction en courts chapitres est intéressante parce qu'elle rend le récit addictif mais en le rendant trop prévisible, surtout à la fin.
Anthony Doerr - Toute la lumière que nous ne pouvons voir - Editions Albin Michel - 610 pages - 23.50 Euros
Partant de 1934, les flash back donnent un rythme soutenu et situent les héros dans leurs vies au même moment, en Allemagne pour Werner et en France pour Marie-Laure.
Werner, jeune allemand aux cheveux blancs, orphelin et génie des transmissions radio, sera remarqué par la Werhmacht. Recruté dans une école d'élite qui lui évitera de finir dans la mine comme son père, il fera partie de cette jeunesse prise dans la barbarie hitlérienne.
Marie-Laure vit à Paris avec son père, serrurier au Muséum d'Histoire Naturelle. Devenue aveugle, il fera tout pour la protéger et la rendre indépendante.
Avec une histoire magique de diamant bleu appelé le Sea of Flame, dans les jardins du Muséum d'Histoire Naturelle ou dans la cité malouinne livrée au crépuscule, le lecteur assiste à la marche de l'histoire hantée par le Clair de Lune de Debussy.
Car ce qui fait la force de ce récit c'est le choix qui est donné à chacun de faire de sa vie une mélodie.
C'est le questionnement face à la violence et à la haine et à ces rencontres qui restent uniques et durables.
Un roman qui se lit facilement, un style fluide, simple, un peu trop facile pour un prix que j'aurais aimé plus complexe.
Mais le livre reste lumineux même si parfois il frôle le mélo.
La construction en courts chapitres est intéressante parce qu'elle rend le récit addictif mais en le rendant trop prévisible, surtout à la fin.
Anthony Doerr - Toute la lumière que nous ne pouvons voir - Editions Albin Michel - 610 pages - 23.50 Euros
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire