je veux encore rouler des hanches,

je veux me saouler de printemps

je veux m'en payer des nuits blanches

à cœur qui bat, à cœur battant

avant que sonne l'heure blême

et jusqu'à mon souffle dernier

je veux encore dire "je t'aime"

et vouloir mourir d'aimer

Barbara

lundi 24 janvier 2011

Paul Auster : Dans le scriptorium

Tout au long de son livre, Paul Auster aborde le thème de la symbolique. Son héros principal, surnommé Mr Blank (l'espace vide en anglais) se réveille dans une chambre inconnue. Désorienté, amnésique, il va tout au long de la journée recevoir des visites et vivre des moments qui le feront douter de lui et de la vie.
Les visiteurs de Mr Blank sont des héros de romans précédents de P. Auster. Anna Blume, Walt, Ben Sachs vont apparaître dans l'histoire et permettre ainsi à l'auteur de traiter de la place de l'écrivain et de la fiction et des rapports de l'écrivain avec ses héros. Une fois créés, ceux-ci ont leur propre existence, lui échappent et le retiennent prisonnier.
Le lecteur découvre que Mr Blank est l'écrivain subissant la tyrannie des personnages inventés. Il nous entraîne dans une chute vertigineuse où la fiction prend le pas sur la réalité.
Dans un exercice de style littéraire brillant mais déroutant, Paul Auster nous présente une fois de plus les questions qui lui sont chères. A savoir l'écrivain et la fiction, l'angoisse de la page blanche, l' enfermement, la solitude avec son effleurement de la folie.
Comme toujours Paul Auster manie le roman dans le roman en distillant et prolongeant un certain suspense obligeant ainsi le lecteur à porter un regard critique sur son rôle.
Les non habitués de l'auteur auront peut être un peu de mal dans ce livre à suivre ses labyrinthes littéraires, les autres retrouveront son empreinte.


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je dois donc m'y mettre à Paul Auster :)
Ju.

Marie a dit…

absolument,

Jaô-Paô a dit…
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