Ecrivain, poète et cinéaste, Atiq Rahimi a mis en scène dans un long métrage son troisième roman traduit du persan : "Terre et cendres", pour lequel il a obtenu le prix du Regard vers l'avenir au Festival de Cannes en 1984. En moins de 100 pages, Atiq Rahimi nous raconte l'horreur de la guerre dans un texte sec, halluciné, d'une tristesse infinie. Les mots sont comptés, les gestes et les larmes nous bouleversent.
Le récit se déroule pendant la guerre Russo-afghanne. Un vieil homme, Bâba Djân, et son petit fils sont les seuls survivants d'un village détruit par les russes. Près d'un pont, au bord d'une route ils attendent le passage d'un camion qui les conduira à la mine où le grand père doit annoncer à son fils la terrible nouvelle. L'horreur est là , visuelle, irrémédiable. Quels sont ces mots pour dire l'absurdité de cette guerre,de toutes les guerres ?
Atiq Rahimi à travers ce texte d'une beauté épurée nous livre un cri sans voix qui au delà du désespoir devient ainsi universel.
3 commentaires:
Décidemment, trop de sang, trop de larmes sont versés dans des guerres absurdes.
Les russes ont souvent été en guerre avec leurs voisins avant de s'entendre avec eux, au prix d'un lourd tribut des deux côtés.
Doit-on vraiment en passer par là pour s'accepter les uns et les autres? La guerre, c'est vraiment trop moche.
Bisous,
Sam.
c'est vraiment un livre bouleversant dans sa pureté de ton, il m'a beaucoup touchée par l'imbécilité sans fond de l'homme...
bon je vais essayer de lire plus gai
j'espère que tout va bien pour toi
bisous
L'imbécilité sans fond de l'homme...Ca, j'adore! *lol*
Oui, tout va bien pour moi. Je suis aux petits soins pour ma petite Maman, qui nous a attrapé un méchant rhume, ces jours-ci.
J'attends ta prochaine lecture avec impatience!
Gros Bisous,
Sam.
Enregistrer un commentaire