je veux encore rouler des hanches,

je veux me saouler de printemps

je veux m'en payer des nuits blanches

à cœur qui bat, à cœur battant

avant que sonne l'heure blême

et jusqu'à mon souffle dernier

je veux encore dire "je t'aime"

et vouloir mourir d'aimer

Barbara

dimanche 25 avril 2010

Patricia Tyrrell : Ton sang ne sautait mentir

Alors qu'elle campait avec ses parents, Cate 3 ans, a été kidnappée par Lester, un marginal en mal d'amour et d'enfant. 12 ans ont passé et Lester n'arrive plus à "éduquer" Cate. Elle a commis une grosse bêtise. Il décide alors, après lui avoir téléphoner, de rendre Cate à sa mère qui n'arrive pas à croire à toute cette histoire.
Raconté par Cate à le première personne, ce livre nous entraîne dans un road-movie psychologique un peu malsain avec comme fond d'écran le désert de l'Ouest américain.
Même si les relations entre kidnappeur et kidnappée semblent être celles d'un père avec sa fille, elles restent très particulières par la dépendance et l'attachement sans borne de Cate à cet homme.
La relation que nouent la mère et la fille est tout aussi curieuse. La mère réclame des tests ADN, entreprend avec sa fille une pseudo-quête de vérité pour pouvoir l'aimer .
Les questions que posent le début du livre sont pourtant assez prometteuses, à savoir l'absence, l'amour filial, le manque, le pardon, la transmission. Elles restent sans réponse ou plutôt sans débat.
La voix de Cate qui parle tout au long de ce roman ne bouleverse pas, elle bouscule par son rythme vif mais il n'y a pas de véritable sensibilité.
L'histoire accumule sans doute trop de situations insupportables ou insurmontables et j'ai pris un peu de distance.
C'est très malsain. J'ai ressenti des zones d'ombre et je me suis trouvée au centre d'une intrigue qui m'a échappée comme elle a dû échapper à l'auteur.


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