je veux encore rouler des hanches,

je veux me saouler de printemps

je veux m'en payer des nuits blanches

à cœur qui bat, à cœur battant

avant que sonne l'heure blême

et jusqu'à mon souffle dernier

je veux encore dire "je t'aime"

et vouloir mourir d'aimer

Barbara

samedi 1 octobre 2011

Hélène Gestern : Eux sur la photo

L'auteur voit son premier roman publié pour la rentrée littéraire 2011 et c'est l'occasion pour le lecteur de découvrir ainsi une nouvelle romancière et pénétrer dans son univers.
L'héroïne a quarante ans, s'appelle (aussi) Hélène et souhaite connaître la vérité sur sa mère disparue alors qu'elle était enfant.
Une photo de cette jolie femme souriante et entourée de deux hommes lors d'un tournoi de tennis devient la bouteille à la mer qu'Hélène va lancer. Passant alors une annonce dans un journal, Stéphane lui répondra qu'un des deux hommes est son père.
Tous les deux possèdent en commun un passé escamoté, fait de silence, de non-dits les empêchant d'avancer et réaliser leur vie pleinement.
Ils se lancent dans une correspondance épistolaire qui deviendra au fil de l'histoire et des circonstances très actuelle puisqu'elle sera aussi par mail, sms et téléphone, à la recherche de la vérité.
Le secret de famille est au coeur de ce roman où la nostalgie devient poignante quand Hélène décrit les photos où elle découvre sa mère. D'une façon délicate et un peu surannée, elle raconte alors un passé qui n'est plus, donne des sentiments et essaie de trouver des explications à une absence de toujours. Mais doit-on connaître toutes les vérités ? Avons nous le droit de fouiller dans le passé des absents ?
L'écriture, directe et claire, permet d'approcher les personnages au plus près de leur faiblesse, de leur humanité.
L'histoire reste simple et prévisible et on peut regretter des rebondissements amoureux, des situations trop dramatiques pas vraiment indispensables même si le questionnement est intéressant.



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