Autour de lui gravite, Florette, jeune femme ambitieuse attirée par le monde littéraire et ses écrivains. Quand elle rencontre François, elle met fin à une liaison très audacieuse avec Pierre-Henri, vieil écrivain auréolé d'une ancienne notoriété. Pierre-Henri est le type même du vieil écrivain coquet et pervers qui aime séduire les toutes jeunes filles.
Le Prix Renaudot sera pour François l'occasion de faire la connaissance de Fouad, jeune femme ministre en Algérie et de retourner à Alger sur les traces de sa mère et surtout de son père.
Sur fond de quête identitaire, dans un pays que l'auteur affectionne particulièrement, le roman nous dépeint subtilement le monde des prix littéraires et de ses enjeux.
Le livre, écrit au rythme d'un scénario, enchaîne les scènes, les dialogues, les situations avec précision et efficacité dans une écriture remplie de nostalgie. Nostalgie pour l'Algérie que le héros ne reconnaît plus.
Le retour à Alger, ville remplie de souvenirs et de murmures, méritait une véritable et longue histoire. Mais peut être que c'est mieux ainsi, la fin est belle et lumineuse.
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