je veux encore rouler des hanches,

je veux me saouler de printemps

je veux m'en payer des nuits blanches

à cœur qui bat, à cœur battant

avant que sonne l'heure blême

et jusqu'à mon souffle dernier

je veux encore dire "je t'aime"

et vouloir mourir d'aimer

Barbara

samedi 9 février 2013

Alexandre Postel : Un homme effacé

Dans son premier roman, Alexandre Postel, met en scène un personnage ordinaire et solitaire qui se voit accuser et condamner d'avoir télécharger sur son ordinateur des images pedopornographiques.
Universitaire compétent, veuf depuis de nombreuses années, il vit dans une grande solitude presque dans un total effacement. Le titre est vraiment très juste.
Sur les conseils de son avocat, il plaide coupable espérant  son innocence rapidement reconnue.
Incapable de se faire entendre, isolé de tous, la machine judiciaire se met en marche le broyant,  et anéantissant  ses espérances. Il est condamné à une peine de prison,  jusqu'à ce que la vérité éclate enfin.
Sorti de prison, il devra affronter le regard de ceux qui l'avaient condamné, famille et collègues, et le retour au quotidien devient très compliqué.
Le début du roman nous décrit dans  une très belle écriture, un homme simple et complexe à la fois. Par sa certitude d'innocence, au point de ne pas se défendre, de ne pas hurler qu'il n'a rien fait de mal,  le lecteur arrive à douter de lui. La suspicion s'installe même parfois dans le récit, créant une gêne et un certain  malaise.
La deuxième partie, celle du procès notamment, devient plus banale. L'auteur s'entête à décrire les erreurs de la justice, la victime livrée en pâture aux ragots, à la presse. Le style est moins travaillé et rend la complexité du personnage moins puissante, en utilisant des clichés.
C'est juste dommage parce que le début est plutôt prometteur. 






4 commentaires:

Anonyme a dit…

"Comment expliquer que le chagrin s'en va et qu'aucune consolation ne prend sa place?"
Quand je suis entrée dans cette page de vie, j'ai aussitôt relevé cette phrase qui me parle tant! J'ai été bouleversée par ce que j'ai vécu comme une ode à l'amour paternel, à l'amour de la vie et peut-être à une certaine rédemption
Merci de me l'avoir fait découvrir. Jocelyne

Anonyme a dit…

le commentaire ci-dessus
s'adresse au livre "PROFANE"; étant moi-même profane en manipulation d'ordi, veuillez me pardonner mon erreur de manipulation.Merci. Jocelyne.

Anonyme a dit…

le commentaire ci-dessus
s'adresse au livre "PROFANE"; étant moi-même profane en manipulation d'ordi, veuillez me pardonner mon erreur de manipulation.Merci. Jocelyne.

Anonyme a dit…
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