je veux encore rouler des hanches,

je veux me saouler de printemps

je veux m'en payer des nuits blanches

à cœur qui bat, à cœur battant

avant que sonne l'heure blême

et jusqu'à mon souffle dernier

je veux encore dire "je t'aime"

et vouloir mourir d'aimer

Barbara

lundi 25 février 2013

Gabriel Rolon : La maison des belles personnes

Né à Buenos Aires, Gabriel Rolon est un éminent psychanalyste , spécialiste de violon et grand amateur de tango.
Il signe là un étonnant premier roman dont l'action se déroule dans sa ville natale, et qui entraîne le lecteur dans un thriller très surprenant, dans les méandres des âmes les plus noires.
Son héros, Pablo, est un psychanalyste réputé et un séducteur désabusé,  à qui une jeune femme, Paula, demande de fournir un certificat médical d'irresponsabilité pour son frère. Ce dernier est accusé du meurtre de leur père. Ainsi, il évitera la prison pour être soigner dans une clinique psychiatrique où il est déjà interné.
Pablo, va pénétrer dans les secrets d'une famille riche et puissante, les Vanussi, dans la maison des belles personnes comme les gens surnomment la demeure familiale.
Mais qu'y a-t-il vraiment  derrière les portes ? Pablo va faire la connaissance de cette famille où l'atmosphère est pesante et où chacun joue un rôle d'une bien étrange composition.
Fouilleur d'âme et de vie, Pablo va questionner, enquêter, déranger. Nous viennent par bribes, les histoires sombres et cruelles : celles du patriarche puissant, ignoble individu et père indigne, de la mère morte trop tôt, présentée comme soumise et aimante, du frère psychiatriquement halluciné, des soeurs meurtries à jamais sous des apparences intellectuellement flatteuses. 
Pablo va utiliser les méthodes de la psychanalyse pour découvrir la vérité qui se cache au plus profond des êtres.
Il va mener une enquête digne des plus grands détectives, et nous promener dans la tête de ces belles personnes et dans la sienne par la même occasion.
Thriller novateur et percutant, il nous interroge sur les souvenirs enfouis et qu'il faut parfois réveiller avec prudence.

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