A la fin des vacances passées dans la maison familiale maternelle du Var, un père et son fils embarquent à bord d'une antique voiture pour rentrer à Paris.
Dans cet habitacle restreint, l'occasion leur sera peut-être donnée de pouvoir enfin se parler, communiquer et ainsi apaiser les malentendus non-dits familiaux.
Mais les échanges sont âpres et difficiles, et le voyage permettra au fils de convoquer ses souvenirs d'enfance.
Entre une mère lumineuse et brillante, amoureuse de son mari et son père, surnommé par elle, Il Babbo ( le père en italien), le narrateur se souvient d'un homme fantasque et peu présent.
Toujours à la recherche d'une affaire florissante, il s'est trouvé et a mis sa famille dans des situations difficiles.
Des meubles enlevés par des huissiers, au souvenir d'une grand-mère originale et très bourgeoise, le jeune homme se rappelle l'inconséquence de son père, moqué par sa famille et l'incommunicabilité entre tous les deux.
Un huis clos nourri par un road-movie insolite où l'auteur s'amuse avec les mots, les situations et les événements parfois "people".
Citant ce qu'il aime (Zweig, De Gaulle) ou pas (Lady Di), Macaux nous sert un texte vif et scandé où se mêlent réflexions intimes et prouesse littéraire .
Difficile d'avoir des parents trop tôt, c'est un peu le message de ce livre.
Un petit bémol quand même, la narration peut lasser justement par ce mélange de genres et de style, et les réflexions décalées apportées au récit coupent trop la lecture.
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