C'est un ouvrage écrit en allemand et traduit d'abord en anglais par K. Williarty puis en français par L. Kiéfé, merci pour le beau travail de traduction.
Un livre à savourer, certainement, avec une histoire douce écrite dans un style prenant et sans aucune mièvrerie.
L'auteur nous raconte une histoire d'amour,de celle qui dure toujours, une magnifique amitié , il nous invite au pardon et à l'humilité et à la nostalgie.
Dans l'esprit d'un conte c'est la recherche du temps perdu, du passé qui ne reviendra pas, des réponses que la vie ne nous donne pas toujours.
La beauté et la qualité des mots sont source de moments de grande douceur.
Julia Win, jeune femme new-yorkaise, veut savoir pourquoi son père d'origine birmane a un beau jour disparu sans laisser de trace ni donner d'explication. Pour elle, il est toujours vivant.
Elle part à sa recherche, et le contact avec la Birmanie fait l'objet de descriptions savoureuses et belles.
Une part cachée de son père est restée là. Il n'a jamais évoqué à sa famille les 20 ans passés dans son pays.
Qui est-il ce mari, ce père dont le secret, à travers l'histoire de personnages éblouissants, se révèle petit à petit. Les touches sont délicates et la Birmanie déploie toute sa magie.
Enfant son père a progressivement perdu la vue. De ce moment douloureux où voir lui manque, les phrases ici sont toujours très émouvantes, il en tire une force pour regarder autrement, pour sentir et ressentir, et même reconnaître les battements du cœur.
Sa rencontre avec une jeune fille meurtrie dans son corps, le changera à jamais. Elle reste pour lui son amour éternel.
C'est aussi le Petit Prince débarqué en Birmanie, lui qui ne voyait bien qu'avec le cœur.
Cette histoire est exprimée avec beaucoup de sentiments et suscite une émotion vive.
Un livre qui fait du bien et c'est pas mal du tout.
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