La violence des faits et son immédiateté sont atténuées par la distance mais l'écriture de Michaels est méthodique et son analyse médicale de ce mariage est d'une force inouïe.
Jeune nouvelliste dans les années 1960, Michaels vient vivre à New York et rencontre Sylvia.
Une rencontre fulgurante dans une ville si prometteuse qui explose de musique, de style de vie, les chansons de Dylan, l'Amérique de Kennedy et le jazz. New York, année 1960 celle des intellectuels.
Tout commence avec Sylvia, pendant quatre ans elle sera celle qui construit et détruit, tout se termine avec elle. L'auteur sera marqué à jamais.
Sylvia est ombre et lumière, ténèbres et renaissance, elle alterne la passion et la destruction. Michaels ne peut que l'aimer , il est fasciné. Il souffre, il l'aime.
La vie de couple devient un véritable enfer. Sylvia est hystérique et plonge dans des délires passionnels et alterne entre épisodes d'exaltation et de complète déprime.
Le texte autobiographique nous sert quelques extraits du journal de l'auteur et c'est d'une façon pudique et émouvante qu'il nous montre combien il a aimé cette femme.
La lecture est parfois insoutenable dans la description de cette descente aux enfers et de l'incapacité de l'amour à sauver la vie de la personne aimée.
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